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Taïw@N™ToutAsieMut'(é)
5 février 2007

Casquette playmobile

Le PS ébouriffé par la double casquette de Sarkozy Bruno Rebelle, conseiller de Ségolène Royal, a pu consulter le dossier établi sur lui par les RG. Les critiques socialistes s'intensifient sur le mélange des genres du ministre-candidat UMP. Par Pascal VIROT QUOTIDIEN : lundi 5 février 2007 Certes, les socialistes n'entendent «pas faire toute la campagne là-dessus». Mais l'affaire du fichage par les Renseignements généraux (RG) de l'ancien responsable de Greenpeace, Bruno Rebelle, aujourd'hui conseiller de Ségolène Royal, n'est pas close pour autant. Et l'angle d'attaque reste la démission du ministre de l'Intérieur et candidat de l'UMP à la présidentielle, Nicolas Sarkozy. «Pourquoi s'accroche-t-il à tout prix à son poste ?, demande ainsi Julien Dray, porte-parole de la candidate socialiste. On peut retourner la question dans tous les sens mais cela suscite une suspicion et de la parano.» Les socialistes ont donc décidé de porter le fer sur cette «affaire d'Etat», selon l'expression de François Rebsamen, hier sur Radio J. «Ce qui est arrivé à Bruno Rebelle met en lumière des pratiques qui n'ont pas lieu d'être dans une démocratie comme la démocratie française [...]. Notre démocratie s'honorerait à réagir à ce type de pratique», a ajouté le codirecteur de la campagne de Ségolène Royal. Epais dossier. Bruno Rebelle lui aussi y est allé de son accusation contre le locataire de la Place Beauvau. Samedi, il a dénoncé des «tentatives de déstabilisation» de la socialiste. Il a tenu ces propos après avoir pris connaissance, au siège de la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil), durant une heure et demie, de son épais dossier, établi par les RG. Parmi la centaine de pièces, le conseiller de Ségolène Royal dit avoir découvert une coupure de presse du 7 janvier faisant état de son entrée dans l'équipe de campagne et une note du 22 janvier ­ la dernière en date ­ qui relate à la fois son ralliement politique et son départ de l'association écologiste. Il a eu beau fouiller dans son dossier, marqué selon lui par une «incohérence d'ensemble», il n'y a trouvé «aucune des informations concernant l'intimité de [sa] vie privée qui ont été communiquées à la presse par des sources qui restent à identifier». Ces «fuites», publiées dans le Canard enchaîné du 24 janvier, portaient sur un différend transactionnel pour une voiture, son divorce et son départ d'une association. L'espionné a déposé plainte contre X avec constitution de partie civile dès le 26 janvier. Son avocat est Me Jean-Pierre Mignard, qui est aussi le conseil du couple Hollande-Royal. Alex Türk, président de la Cnil, a précisé que la requête de Bruno Rebelle avait fait l'objet d'une «procédure d'urgence» compte tenu du contexte polémique. Un magistrat de la Cnil avait répertorié vendredi au siège des RG les pièces du dossier qui a été présenté à Bruno Rebelle. «Nous sommes sûrs que le dossier est le même», a souligné Alex Türk, en référence à ce délai inhabituellement court. «Officines». Mais cette célérité n'a pas désamorcé les critiques. Julien Dray rappelle que Sarkozy avait justifié son retour au ministère de l'Intérieur, en juin 2005, après le non au référendum sur la Constitution européenne, par la volonté de se «protéger», lui et ses proches, contre les «officines» qui l'auraient mis dans leur collimateur. Que ce soient sur ses déboires conjugaux ou lors de l'affaire Clearstream. «Nous avons des informations convergentes de la part de hauts fonctionnaires, confie le porte-parole à Libération. Il n'y a pas d'ordres formels, mais Sarkozy dispose d'un réseau d'amitiés.» Et, note Julien Dray, «il est plus facile de mobiliser un réseau quand on est au pouvoir». Le député de l'Essonne rappelle aussi que le ministre de l'Intérieur a assisté jeudi, au Paradis latin, au centenaire de la police judiciaire, où devant un millier de policiers, il a confirmé qu'il «restait» à Beauvau. Julien Dray peste : «C'est une confusion des genres, et des moyens, permanente.» Environment is a question of justice By Chen Yueh-fong 陳玉峰 Monday, Feb 05, 2007, Page 8 Advertising At the turn of the millennium, the head of the Environmental Protection Administration told me that he couldn't figure out why the bosses of some plants that produce chemicals that have toxic effects preferred to spend tremendous sums of money secretly digging illegal wells to dump polluted waste water into at night, rather than spend the same amount of money to build waste water treatment plants. For decades, the industrial waste from myriad light and heavy industries -- heavy metals and chemical compounds, organic and inorganic toxins -- have been polluting the nation. Regrettably, the few cases of illegal waste disposal that have been exposed are only the tip of the iceberg. Oftentimes, nothing can be done other than leaving the public to foot the bill. The problems have originated from the decades spent under a political system that is structurally prone to corruption. No administration can shirk its responsibility on this issue. There is a kind of great love that is a deep part of us all. It transcends space and time and cares for all living things. It is known as environmental protection, but it might also be called benevolent governance. `The problems have originated from the decades spent under a political system that is structurally prone to corruption.' The water catchment area of the Wushantou Reservoir (烏山頭水庫) in Tainan County's Tungshan Township (東山) had its status as a protected area removed in 2001. After that, the results of an environmental appraisal permitted industrial waste to be buried in two nearby areas. This prompted the "Save Wushantou Reservoir Movement" led by residents and environmental groups. They suspected that burying more than 1,000 tonnes of toxic waste a day in the 27 hectare area would damage the reservoir and threaten the safety of people using the reservoir's water. And because a wetland area surrounds the sites, the groups realized that there were major flaws in the environmental appraisal. They called for the government to close down the two sites. These dumping sites were different from the many illegal sites the public doesn't even know about. These two sites were established with the blessing of the law. This raises some serious concerns about the decisions our authorities are making. Extremely toxic chemical waste causes long-lasting damage. If it is concentrated near a reservoir or other source of water, it is essentially a ticking time bomb. No matter how good the protective measures are, the danger is unacceptably high that it will seep out gradually or enter water sources during the heavy rains this country often experiences. The public is very concerned and the government cannot ignore that. It must therefore perform a detailed, on-site report on the flow of underground water. While the investigation is in progress, it should issue an order to halt the use of these questionable locations for waste disposal. The reality of industrial waste is this: it is what is left after a process that has already yielded the desired product and brought the company profits. Users and polluters should pay most of the cost of the damage they cause. By that token, we cannot let these businesses leave their debt in the earth as a likely disastrous burden for coming generations. National laws on environmental protection are obviously deficient and "environmental justice" has become nothing but an illusion. Nevertheless, our responsibility to future generations should inspire us to reconsider how we should modify the central and local governments to do their job more effectively. The administrative system must be drastically improved, past mistakes investigated and a plan must be laid out to realize the goal of true benevolent governance. The majority of environmental protection organizations are devoted to the good of society and are part of the soul of the nation. The country is transforming very fast at all levels of society, but progress on environmental issues -- essentially questions of fairness and justice -- is slow in coming. With many environmentalists based in Tainan, we can hope that Tainan will be the spark that overthrows the outdated system and pushes us into a new age of benevolent governance. Chen Yueh-fong is a professor at the department of ecology at Providence University Translated by Marc Langer This story has been viewed 69 times.
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